28 December 2015 | Aline Nussbaumer | 0 commentaires

Un problème géant, une solution pour l’éclipser

Le Bourget, Paris. Un bourdonnement d’activité humaine. A l’entrée, je reçois une pomme; bio, bien sûr. Je me faufile à travers les drapeaux de nombreuses nations vers les portes, cernées par une foule de jeunes gens branchés. C’est alors que je me rends compte qu’ils arborent tous des badges et que je n’en ai pas. Oups, fausse entrée. Je me fraye un chemin vers l’arrière, vers une tente temporaire derrière des portes fermées, où les gens ordinaires, sans badge, attendent qu’on les laisse entrer.

Le 4 décembre, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence. Le but : faire avancer la cause des océans et du changement climatique à la COP21. De nombreux conférenciers d’une grande variété d’organisations, des présidents, des politiciens y assistaient, tous présents pour insister sur l’importance des océans dans les négociations sur le réchauffement climatique. L’accent était surtout mis sur la protection des services, pour nous les humains, contre les menaces associées aux changements climatiques. Sur les préoccupations liées à la montée du niveau des eaux érodant des territoires habités, et des îles entières qui pourraient être immergées de mon vivant. Sur les inquiétudes au sujet de la pêche et de la sécurité alimentaire. Sur les menaces qui pèsent sur l’oxygène même que nous respirons. Très peu d’attention a été portée à la protection de la biodiversité.

Le jour suivant, A. Rocha a organisé une conférence à Paris pour encourager les chrétiens à réfléchir et à agir sur les questions liées au réchauffement climatique. Elle a porté plus particulièrement sur la justice sociale et l’appel lancé aux chrétiens de prendre soin de la création de Dieu, de toute la création de Dieu.

Voici une vidéo de la conférence A Rocha à Paris :

Me voilà arborant mon tee-shirt de bénévole (avec Sarah French) montrant à quel point je suis heureuse d’être là !

Aline and Sarah at COP21

Deux points de vue différents sur un immense problème. À la COP21, à nous de faire nos preuves. Nous devons nous sauver de nous-mêmes. Nous sommes les héros et les méchants, les coupables et la solution. Imaginez ce que ressentent nos dirigeants mondiaux, le soir, au lit. Ce sont des hommes et des femmes qui portent le poids du monde sur leurs épaules. Ce ne sont pas des dieux. Ce ne sont pas des sauveurs. Des coupables, oui. Comme moi. Mais les solutions — comment pourront-ils jamais répondre aux conséquences incommensurables du réchauffement climatique ? Peuvent-ils retenir les océans ? Peuvent-ils multiplier les poissons ? Peuvent-ils agir de façon parfaitement juste et dans l’intérêt de la population de la planète ?

Qui a mesuré les océans dans le creux de sa main?
Qui a fixé les dimensions du ciel dans une mesure
et fait tenir toute la poussière de la terre dans un tiers de mesure?
Qui a pesé les montagnes à la balance
et les collines à la bascule?
Qui a compris l’Esprit de l’Éternel
et quel homme a été son conseiller pour l’instruire?
Avec qui a-t-il délibéré pour se laisser éclairer par lui?
Qui lui a appris le sentier du droit,
lui a enseigné son savoir-faire
et lui a fait connaître le chemin de l’intelligence?

Les nations sont pareilles à une goutte d’eau qui tombe d’un seau,
elles sont comme de la poussière sur une balance,
et les îles comme une fine poussière qui s’envole.
Les forêts du Liban ne suffiraient pas à alimenter le feu de l’autel
et ses animaux seraient en nombre insuffisant pour l’holocauste.
Toutes les nations ne sont réduites à rien devant lui,
elles comptent moins à ses yeux que le néant et le vide.
(Ésaïe 40:12-17)

Il existe un Dieu qui rapetisse le problème. Ces simples mots ne font que suggérer sa grandeur. La solution à nos problèmes est Jésus. Lui seul peut nous sauver. Il nous offre son Esprit Saint qui nous donne le pouvoir de créer le royaume de Dieu sur terre. Voilà où réside mon espoir.

À celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire […] (Éphésiens 3:20)

Ce verset s’est imposé à certains des moments décisifs de ma vie, jusqu’à présent. Mon imagination est assez fertile et je passe beaucoup de temps à réfléchir à quoi ressemblerait le royaume de Dieu sur terre. Et pourtant, jamais mon imagination ne parviendra à atteindre les profondeurs de ce que Dieu accomplit; la beauté de son plan de salut, les desseins et les projets grandioses qu’il forme pour sa planète bien-aimée. Il incite les cœurs à l’action dans le monde, il ranime l’espoir. De gens se lèvent, qui Le reconnaissent, et dépendent de son pouvoir. J’espère pouvoir être comptée parmi eux.

Petite image : ‘The tube’, par Misty

Traduction : Maya Prpic / Irène Kelliny-Gaulis

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